Le dossier central de ce numéro est consacré aux dispositifs d’aide, pour la plupart départementaux, à destination des personnes âgées : perte d’autonomie, difficultés de ressources, problèmes d’hébergement… La commune d’Aiffres, via son CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) participe à cette chaîne de solidarité. Nous saluons cet effort de présentation tout en en mesurant les limites.
> DES SERVICES PAS VRAIMENT ACCESSIBLES
Toutes ces informations ne se trouvent-elles pas sur le site du département : https://www.deux-sevres.fr rubrique personnes âgées ?
La « dématérialisation des procédures », Saint Graal de la modernisation des services publics, loin de renforcer l’égal accès aux droits, crée bien souvent une rupture supplémentaire entre celles et ceux qui accèdent à l’internet et les autres.
C’est particulièrement paradoxal concernant les politiques de solidarité qui, par définition, s’adressent à un public fragile ou en difficulté pour lequel le numérique constitue bien souvent une barrière infranchissable.
Il existe des assistantes sociales de secteur, mais décrocher un rendez-vous ou s’y rendre n’est pas facile pour tout le monde.
Il est urgent de remettre l’humain au cœur de nos politiques de solidarité. Au-delà de cette présentation, il faut aller à la rencontre, dans leurs lieux de vie, des familles et des personnes isolées pour les accompagner. Les communes, parce qu’elles connaissent leurs habitants et en sont proches, peuvent relever le défi.
La « dématérialisation des procédures », Saint Graal de la modernisation des services publics, loin de renforcer l’égal accès aux droits, crée bien souvent une rupture supplémentaire entre celles et ceux qui accèdent à l’internet et les autres.
C’est particulièrement paradoxal concernant les politiques de solidarité qui, par définition, s’adressent à un public fragile ou en difficulté pour lequel le numérique constitue bien souvent une barrière infranchissable.
Il existe des assistantes sociales de secteur, mais décrocher un rendez-vous ou s’y rendre n’est pas facile pour tout le monde.
Il est urgent de remettre l’humain au cœur de nos politiques de solidarité. Au-delà de cette présentation, il faut aller à la rencontre, dans leurs lieux de vie, des familles et des personnes isolées pour les accompagner. Les communes, parce qu’elles connaissent leurs habitants et en sont proches, peuvent relever le défi.
> SENIORS ET ACTIFS
Il est de coutume de diviser la société en deux : les actifs, au sens de ceux qui ont un travail, et les autres. Or, ce qualificatif est depuis longtemps inapproprié tant les seniors sont les actifs de nos communes. La vie associative, culturelle, sportive et jusqu’aux affaires communales, s’appuie sur leur engagement et leur disponibilité.
Nous suggérons de leur faire une place plus importante dans les prises de décisions. Nous proposons que l’on organise un conseil des aînés qui puisse à la fois émettre un avis sur les grands projets de la commune mais aussi faire des propositions.
Riches d’une expérience de vie, nous voulons que leur expertise et leurs idées soient mieux entendues et relayées auprès du conseil municipal, notamment pour l’adaptation du cadre de vie aiffricain.
C’est cela aussi le monde d’après, plus juste et plus solidaire.
Nous suggérons de leur faire une place plus importante dans les prises de décisions. Nous proposons que l’on organise un conseil des aînés qui puisse à la fois émettre un avis sur les grands projets de la commune mais aussi faire des propositions.
Riches d’une expérience de vie, nous voulons que leur expertise et leurs idées soient mieux entendues et relayées auprès du conseil municipal, notamment pour l’adaptation du cadre de vie aiffricain.
C’est cela aussi le monde d’après, plus juste et plus solidaire.
Nous ne pouvons qu’espérer que cette nouvelle année soit celle du retour à un monde où nos vies professionnelle, personnelle et sociale ne soient plus entre parenthèses, et vous souhaitons une bonne année.