> JANVIER 2021
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous commémorons le souvenir du 11 Novembre et il nous est difficile d'être optimistes devant l'évolution de la situation sanitaire. De la Grande Guerre nous gardons le souvenir de la folie des hommes qui a précipité les peuples dans le néant. L'entrée de Maurice Genevoix au Panthéon vient en écho au "Plus jamais ça !". Et pourtant, si de la guerre on peut espérer qu'elle se soit éloignée, nous voilà confrontés à des crises protéiformes : sanitaire, sécuritaire, économique, écologique !
- Plus que jamais solidaires
La présentation des services de la ville d'Aiffres se poursuit au cœur de ce numéro. Entretien des espaces et du cadre de vie : des missions, rarement valorisées, qui ont montré toute leur importance à l'occasion de la crise sanitaire.
L'entretien des espaces a été indispensable pour sécuriser le retour à l'école et l'accès aux services municipaux. De même, la préservation et l'amélioration du cadre de vie ont été d'autant plus essentielles que nous avons été restreints dans nos déplacements.
De façon concrète, la crise sanitaire a agi comme un révélateur. La solidarité s'est exprimée envers les plus fragiles et les plus exposés ; l'action citoyenne a réinterrogé la parole publique ; la transition écologique s'est imposée comme une évidence.
L'entretien des espaces a été indispensable pour sécuriser le retour à l'école et l'accès aux services municipaux. De même, la préservation et l'amélioration du cadre de vie ont été d'autant plus essentielles que nous avons été restreints dans nos déplacements.
De façon concrète, la crise sanitaire a agi comme un révélateur. La solidarité s'est exprimée envers les plus fragiles et les plus exposés ; l'action citoyenne a réinterrogé la parole publique ; la transition écologique s'est imposée comme une évidence.
- Anticiper et prévoir la ville de demain
La crise de 2020 a, ô combien, donné raison à E. de Girardin qui, dans ses pensées, affirma que "Gouverner, c'est prévoir ; ne rien prévoir, c'est ne pas gouverner".
Il en va de même de l'action municipale. Très peu, trop peu de commissions ont pu se réunir. Au-delà de la gestion de l'urgence, il est impératif de penser l'avenir. Nous participerons à relancer l'action municipale pour anticiper et préparer la ville d'Aiffres aux défis de demain.
La crise sanitaire passera mais les crises, climatique, économique et sécuritaire, sont là pour longtemps. L'action locale est primordiale.
Nous serons attentifs à ce que vous ayez l'occasion d'y prendre toute votre part.
En ce début d'année, nous ne pouvons que souhaiter qu'une issue favorable et durable soit trouvée à la crise sanitaire, que nos sociétés se reconstruisent sur une économie plus responsable et des pratiques plus solidaires, et que chacun et chacune puisse retrouver une vie sociale épanouie. À vos côtés, nous nous engageons pour que 2021 soit une année utile pour une ville d'Aiffres plus citoyenne, plus solidaire, plus sûre, plus écologique.
Il en va de même de l'action municipale. Très peu, trop peu de commissions ont pu se réunir. Au-delà de la gestion de l'urgence, il est impératif de penser l'avenir. Nous participerons à relancer l'action municipale pour anticiper et préparer la ville d'Aiffres aux défis de demain.
La crise sanitaire passera mais les crises, climatique, économique et sécuritaire, sont là pour longtemps. L'action locale est primordiale.
Nous serons attentifs à ce que vous ayez l'occasion d'y prendre toute votre part.
En ce début d'année, nous ne pouvons que souhaiter qu'une issue favorable et durable soit trouvée à la crise sanitaire, que nos sociétés se reconstruisent sur une économie plus responsable et des pratiques plus solidaires, et que chacun et chacune puisse retrouver une vie sociale épanouie. À vos côtés, nous nous engageons pour que 2021 soit une année utile pour une ville d'Aiffres plus citoyenne, plus solidaire, plus sûre, plus écologique.
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> MAI 2021
Plus d’un an maintenant que notre vie d’avant est entre parenthèses. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous vivons notre troisième confinement, entre lassitude et espérance ! Il est fondamental de sortir de l’urgence du quotidien à laquelle nous confrontent la crise sanitaire et des décisions des pouvoirs publics parfois peu lisibles. Le monde d’après nous appartient. Il faut le penser dès maintenant pour éviter le retour en arrière et le repli sur soi.
- Des services au cœur de la crise
Ce numéro est l’occasion de présenter les personnels et les missions des services Enfance jeunesse, Restauration, et Entretien des bâtiments.
De la qualité de l’accueil proposé aux familles dépend souvent l’attractivité d’une commune. Aiffres ne fait pas exception et le professionnalisme des personnels de service est reconnu. Longtemps attendue, la création d’un nouvel espace permettra bientôt d’améliorer sensiblement les conditions matérielles d’accueil des plus jeunes. Elle permettra aussi de tourner la page de cette période compliquée qui a mis les équipes en première ligne, et d’illustrer leur rôle ô combien primordial.
Autre service à l’honneur, celui des agents, souvent invisibles, de l’Entretien des bâtiments. La propreté est devenue un bien commun dont ces personnels sont les garants. Leur mission a été mise en lumière par la situation sanitaire, et être en première ligne face au virus aura été un triste privilège qui mérite notre reconnaissance. Espérons que chacun.e d’entre nous s’en souvienne une fois la situation redevenue normale.
- Pour un monde plus durable
On entend parler de « résilience », ou comment les individus et les sociétés surmontent les crises pour se reconstruire.
La ville d’Aiffres dispose d’un « Agenda 21 », une feuille de route pour le développement durable… Au-delà d’une communication maîtrisée, nous proposons de reprendre le travail avec de nouvelles ambitions.
Nous avons vécu l’importance de la solidarité, du consommer local aux actions de soutien envers les plus fragiles. Le risque est grand du repli sur soi et, sous prétexte d’efficacité, d’opposer les solidarités, locale et globale.
Le monde d’après ne sera durable et résilient que si nous savons construire un monde plus juste.
Le monde d’après auquel nous aspirons ne se nourrira pas de vaines promesses. Il faut des actes. Cette année, parce que le budget le permettait, nous voulions qu’un effort supplémentaire soit fait en direction des associations aiffricaines. Nous n’avons pas été totalement entendus.
La ville d’Aiffres dispose d’un « Agenda 21 », une feuille de route pour le développement durable… Au-delà d’une communication maîtrisée, nous proposons de reprendre le travail avec de nouvelles ambitions.
Nous avons vécu l’importance de la solidarité, du consommer local aux actions de soutien envers les plus fragiles. Le risque est grand du repli sur soi et, sous prétexte d’efficacité, d’opposer les solidarités, locale et globale.
Le monde d’après ne sera durable et résilient que si nous savons construire un monde plus juste.
Le monde d’après auquel nous aspirons ne se nourrira pas de vaines promesses. Il faut des actes. Cette année, parce que le budget le permettait, nous voulions qu’un effort supplémentaire soit fait en direction des associations aiffricaines. Nous n’avons pas été totalement entendus.
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> SEPTEMBRE 2021
- L’abstention électorale, signe d’une démocratie en panne
Avec un taux d’abstention dépassant les 50%, les élections municipales avaient été qualifiées « d’inhabituelles » par les spécialistes ; placées au cœur d’une crise sanitaire sans précédent, ce qualificatif avait sa raison d’être.
Malheureusement, force est de constater, après ce double scrutin des élections régionales et départementales, que le mal est plus profond. Près des deux tiers de nos concitoyens ne se sont pas déplacés aux urnes. C’est un triste record qui en dit long sur la désaffection que portent les français à ce symbole de la démocratie, le signe que nos principes démocratiques sont en souffrance.
- Une démocratie représentative défaillante
Désaveu de la classe politique, candidats qui, une fois élus, ne rendent aucun compte à leurs électeurs, déconsidération du peuple, montée du populisme, état jacobin, règne des réseaux sociaux, les raisons à cette crise sont multiples et variées.
Certes l’orientation vers de nouvelles modalités de vote est nécessaire mais n’est-ce pas surtout le signe d’un épuisement de notre système démocratique ? Les citoyens s’expriment (Grand Débat National, crise des Gilets jaunes, conférence citoyenne sur le climat) mais ils ont le sentiment de ne pas être écoutés. Paradoxalement, on sent poindre une volonté d’expression. Plus que jamais les gens portent la parole et ont envie d’être entendus.
- Vers une démocratie participative
Le basculement d’une démocratie basée sur la représentativité vers une démocratie plus participative permettrait de redonner un sens à l’action civique. Elle renforcerait cette capacité d’être à l’écoute des autres. Les outils existent, la demande est prégnante, il faut dès lors franchir le pas.
En 2020, la citoyenneté fut l’un des thèmes majeurs de notre programme municipal avec des propositions telles que : l’instauration de conseils de quartiers, la création d’un conseil consultatif des aînés, la mise en place d’un budget participatif, l’utilisation du référendum local. Parce qu’aujourd’hui le lien de confiance est rompu entre le peuple et leurs représentants, l’expression citoyenne doit s’exercer au niveau local car sa mise en œuvre est relativement simple.
Aussi nous appelons de nos vœux la mise en place de ces actions afin que les Aiffricain.es puissent participer à la vie locale et redonner un sens au mot « démocratie ». Aujourd’hui, la construction de la ville n’est plus sur le seul registre du « faire pour les autres » mais doit s’orienter vers celui du « faire ensemble ».
En 2020, la citoyenneté fut l’un des thèmes majeurs de notre programme municipal avec des propositions telles que : l’instauration de conseils de quartiers, la création d’un conseil consultatif des aînés, la mise en place d’un budget participatif, l’utilisation du référendum local. Parce qu’aujourd’hui le lien de confiance est rompu entre le peuple et leurs représentants, l’expression citoyenne doit s’exercer au niveau local car sa mise en œuvre est relativement simple.
Aussi nous appelons de nos vœux la mise en place de ces actions afin que les Aiffricain.es puissent participer à la vie locale et redonner un sens au mot « démocratie ». Aujourd’hui, la construction de la ville n’est plus sur le seul registre du « faire pour les autres » mais doit s’orienter vers celui du « faire ensemble ».
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